Dans le concept de la création d’une AEMO, le CJB avait détaillé les effets attendus. Il avait notamment estimé que deux placements évités représentaient une économie équivalente aux coûts annuels de fonctionnement de cette structure. En étudiant le rapport du 30 septembre 2011 sur la première année d’activité de l’AEMO, le CJB relève que le recours à l’AEMO en tant qu’alternative au placement a été évoqué dans 21 cas. En outre, cette fonction d’alternative est évidente dans 6 cas en amont (placement évité) et 2 cas en aval (durée du placement raccourcie grâce à un accompagnement AEMO transitoire).

C’est un constat réjouissant mais également inattendu de par son ampleur. En conséquence, le CJB a conclu, dans sa séance du 30 novembre 2011, que la preuve du besoin et de l’utilité a été faite et demande que la poursuite du projet soit assurée ainsi que sa consolidation financière.